Exeunt – 21/07/17

The Best of physical and object theatre at Avignon Off, par Ella Parry-Davies

 

For those looking for something light-hearted — yet no less impressive — Déclinaisons de la Navarre is performed by a virtuosic duo who repeatedly recreate a scene that we hear but never see: an encounter that’s somewhere between a Jane Austen period drama love scene and your favourite Game of Thrones fumble in the forest (at least that’s what it sounds like). Loosely translated into “Variations on Navarre”, we first see performers Claire Laureau and Nicolas Chaigneau watching the scene on television from their sofa, before they re-stage it in increasingly innovative and absurd forms. Without giving the game away, on the menu is a variety of hilarious animal courtships, tongue-in-cheek takes on pretentious contemporary dance genres, and (my favourite) breathless grunting heard towards the end of the recording, revealed entirely innocently as housemates searching for a penny lost down the back of the sofa.

The production could perhaps lose a few minutes, but given that it consists purely of the same scene interpreted again and again, it’s a testament to the physical and vocal skills of the actors that it kept my attention and kept me laughing. It’s simple but entirely slick, and you’ll know you’re in the safe hands of some impressively honed performers from the first gormless goggling — which in itself is enough to raise a giggle.

 

Traduction, par Barbara Lebrun-Hensher

Pour ceux qui chercheraient quelque chose de plus léger (mais non moins impressionnant), Les Déclinaisons de la Navarre est un spectacle par un duo de comédiens virtuoses, qui recréent sans cesse une scène que nous entendons mais ne voyons jamais -une rencontre qui serait le croisement d’une scène d’amour en costume, à la Jane Austen, et d’une aventure en forêt d’un épisode de Game of Thrones (du moins c’est ce qu’on dirait à l’entendre). Tout commence par les acteurs Claire Laureau et Nicolas Chaigneau qui regardent la scène à la télévision depuis leur canapé, avant de la jouer eux-mêmes de manière de plus en plus innovatrice et loufoque. Sans vouloir éventer le suspense, le menu [du spectacle] passe par une série hilarante de variations autour de la drague animale, des parodies de danse contemporaine qui se prendrait trop au sérieux, et (ce que j’ai préféré) des grognements essoufflés audibles à la fin de l’enregistrement, qui se révèlent être les soupirs entièrement innocents des co-locataires cherchant une pièce perdue dans le fond du canapé.

Le spectacle aurait pu s’alléger de quelques minutes, mais étant donné qu’il consiste entièrement de la même scène ré-interprétée tout du long, le jeu physique et vocal des acteurs est excellent, et m’a gardée constamment en alerte, sans m’arrêter de rire. C’est un spectacle simple, mais sophistiqué en meme temps, et vous saurez que vous êtes entre les mains capables de comédiens au summum de leur jeu dès leurs premiers regards hébétés, eux-mêmes source de rire.